Catégorie : Gastronomique.
Avis : Bien.
Prix : Assez Elevé.
Statut : Dîner Anonyme.
Les deux Canailles, ce sont Tsumoru Takano et Laurent Inoue. Ils se sont rencontrés chez Keisuke Matsushisa, dont le jeune japonais a été chef des cuisines, après avoir travaillé aux côtés des frères Pourcel au Jardin des Sens à Montpellier et occupé le poste de second chez Tateru Yoshino chez Stella Marris (aujourd’hui fermé) à Paris.
La carte, en trois entrées, quatre plats (dont deux poissons et quatre viandes), un pré dessert et un dessert, s’organise autour de beaux produits, frais et de saisons, souvent régionaux, avec une belle inspiration méditerranéenne.
Une assiette, originale, en un sucré salé subtil et délicat, remporte tous les suffrages : il s’agit d’un foie gras du Gers poêlé, accompagné de haricots verts, de morceaux de pêche blanche et d’amandes fraîches.
Thon rouge mi-cuit ou daurade au four sur un risotto au jus de roche, poularde de Puylaurens cuite à basse température : les autres propositions sont sans doute plus classiques. Mais allégées, contemporaines et comme souvent lorsqu’on a affaire à un chef japonais, délicates et précises dans leur réalisation, elles font montre d’une belle technique et s’avèrent au final particulièrement gourmandes.
Les prix sont élevés à la carte : 21 à 27 € pour les entrées, 21 à 34 € pour les plats, 15 € pour les fromages et 15 € pour les desserts. C’est pourquoi il est sans doute judicieux de s’orienter vers une des deux formules présentées. La première, à 45 €, permet de choisir une entrée, un plat et un dessert de la carte. La seconde, qui a notre préférence, se présente comme le menu dégustation et affiche 65 €. Avec une entrée, un poisson, une viande, un pré dessert et un dessert, celle-ci nous promène parmi quelques belles assiettes de la carte.
Cadre néo-bistrotier, contemporain, sans fioriture, zen. Service « à la Japonaise », donc parfait et sans accro. Réservation indispensable. Pas de voiturier. Parking payant à proximité.
En résumé :
Le(s) plus : L’inventivité. La qualité du service.
Le(s) moins : Le restaurant n’est ouvert qu’au dîner. Quelques assiettes de niveau inégal. Peu de surprises in fine. Des desserts un peu simples.
Conclusion : Un dîner inégal, mais une ou deux assiettes d’exception justifient un placement des Deux Canailles avec quelques autres adresses au centre de gravité de la gastronomie niçoise du moment.
Les Deux Canailles
6, rue Chauvain
06 000 Nice
Ouvert uniquement au dîner, à partir de 19h30. Fermé le dimanche.
Téléphone : 09 53 83 91 99
www.lesdeuxcanailles.com
Voir aussi nos chroniques sur la Japanese connection niçoise à savoir : Ma Yucca, Saison, Yuzu Bar, Kamogawa et bien-sûr Kei.